Le sondage de la discorde ?

À Asnières, ce n’est un secret pour personne. La course à l’investiture UMP a bel et bien commencée. En mal de leader incontesté, les différentes chapelles de l’UMP cherchent à obtenir un précieux sésame : l’investiture du parti. Depuis quelques semaines, Manuel Aeschlimann et Cyrille Dechenoix essaiment les pavés dans ce qu’il convient d’appeler une véritable guerre des tracts. À ce petit jeu, les candidats sont au coude à coude. Dans ce contexte et afin de dégager un leader en vue des élections municipales de 2014, l’UMP départementale a secrètement commandé un sondage. Problème : Arnaud De Courson, conseiller général de Levallois a laissé fuiter les résultats sur son compte Twitter. Au deuxième tour des élections municipales, Manuel Aeschlimann serait donc battu par Sébastien Pietrasanta à 47% contre 53% pour son adversaire socialiste. Une défaite virtuelle qui aura au moins le mérite d’entretenir l’espoir chez Cyrille Dechenoix. De son côté, Manuel Aeschlimann a aussitôt réagi à l’annonce de ces chiffres. Dès le lendemain, dans les colonnes du Parisien, l’ancien député-maire d’Asnières-sur-Seine plaidait pour l’organisation de primaires à droite, reprenant à son compte une demande formulée par Thierry Le Gac dans un communiqué de presse daté du 27 février 2013. « Les primaires sont le meilleur moyen de désigner le candidat légitime sachant que chaque jour ou presque c’est un nouveau candidat qui se déclare » ajoutait Manuel Aeschlimann.

Alors qu’il s’y était dans un premier temps farouchement opposé, Manuel Aeschlimann défend aujourd’hui le concept des primaires. L’homme n’est plus à un paradoxe près. Dans cette bataille, quel candidat le Conseil national de UMP décidera-t-il d’investir ? Si, au vu du sondage, la candidature de Manuel Aeschlimann semble fragilisée, l’ancien députe-maire ne doute pas un instant de sa victoire aux primaires. Manuel Aeschlimann l’a toujours dit. Le meilleur candidat à droite : C’est lui !