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Chronique d'un nouveau conseiller municipal : Thierry Le Gac

Quand Thierry Le Gac usait d’internet pour s’émanciper en politique

En juin 2013, le conseil municipal d’Asnières accueillait un nouveau membre, Thierry Le Gac. Ce nom n’est pas inconnu pour les initiés de la politique asniéroise : le professeur de Sciences de la vie et de la terre (SVT), soutien de Cyrille Déchenoix est en effet ancien maire-adjoint UMP à la Jeunesse et aux Sports de l’équipe de Manuel Aeschlimann et candidat malheureux aux élections cantonales en 2011.

Comme plusieurs de ses compères, au lendemain de la défaite de 2008, Thierry le Gac pense son heure arrivée : il va alors s’émanciper maladroitement de la famille Aeschlimann. Exemple avec l’utilisation d’internet.

Le samedi 19 juin 2010, Thierry le Gac et ses amis des Jeunes Pop organisent un pique-nique de l’UMP. Alors que les élections internes se préparent pour décider du délégué de circonscription mais aussi des candidats aux élections cantonales, l’UMP se retrouve donc le long de la seine. Thierry est jeune, il est moderne, il poste ainsi les photos de cette rencontre sur son compte facebook L’asniérois au fait du microcosme politique local, reconnaîtra bien sûr Cyrille Dechenoix, alors conseiller général frondeur UMP et notera l’absence du couple Aeschlimann sur les photos. Aeschlimann absent ? Pas si sûr : Marie-Do Aeschlimann, alors nouvelle conseillère régionale, était bien présente ce jour là. Un communiqué en date du 3 juillet tente de rétablir les faits mais Thierry commence déjà à prendre ses distances

Lors des élections cantonales de 2011, Manuel Aeschlimann brille par son absence auprès du candidat qui ne se revendiquera jamais de la figure tutélaire. La défaite est alors sans appel puisque Thierry Le Gac est battu par Luc Bérard de Malavas du Parti Socialiste, par 46,4% contre 53,5%. Le Gac rend alors les époux Aeschlimann responsables de sa défaite, prétextant leur absence de soutien durant la campagne, il se venge alors de l'attitude de ses (ex) mentors, en privant d'internet les Aeschlimann pendant plusieurs mois.

Le parisien 23.05.2011 se fait l’écho des tensions au sein de l’UMP local :

« La stratégie de Manuel Aeschlimann dans la commune? Une « politique de la terre brûlée. » La création d'un micro-parti local, 100% Asnières, par Marie-Do Aeschlimann ? Un « écran de fumée », un « tremplin bancal pour une épouse en manque de légitimité ». Le professeur de sciences plonge sa plume dans le vitriol et les Jeunes Pop choisissent leur camp. Ce sera celui de Thierry Le Gac, candidat UMP certes battu mais considéré comme valeureux aux dernières cantonales et jugé plus capable de reconquérir Asnières aux municipales de 2014. »

Le site des jeunes populaires échappe alors complètement aux couples Aeschlimann et devient la vitrine d’une contestation profonde au sein de l’UMP locale. Qualifiés de « squatteurs numériques » par le délégué de circonscription Aeschlimann, ce dernier reconnaît alors la perte de contrôle par la cellule locale de l’ensemble des supports numériques (site UMP, jeunes pop et page facebook).

Dans ce contexte, Thierry Le Gac et son acolyte Alexandre Asgarinia se retrouvent « convoqués » par Roger Karoutchi, alors secrétaire départemental de l'UMP 92. Grondés par le chef et menacés de poursuites juridiques, ils se retrouvent alors dans l’obligation de ne plus utiliser les logos de l’UMP et surtout, de rendre les codes au clan Aeschlimann.

Cette bataille du web est en soit une petite affaire dans un microcosme politique asniérois apte à la querelle, à l’invective. Elle est néanmoins la première étape d’une autonomie progressive et d’une rupture de Thierry Le Gac envers son ex mentor Manuel Aeschlimann.

Le divorce semble définitivement scellé lorsque Thierry Le Gac acte sa dissidence aux élections sénatoriales de septembre 2011 en présentant la liste Union Asniéroise pour les Hauts-de-Seine, face à celle officielle de l'UMP, menée par Marie-Do Aeschlimann. Il crée la surprise avec l'élection de 7 grands électeurs contre seulement 9 pour les Aeschlimann.

Accusé d'aller à l'encontre des intérêts de son parti, il est alors suspendu par l'UMP... Suspension qui court toujours…

sources:

http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/les-ex-jeunes-pop-privent-les-aeschlimann-d-internet-23-05-2011-1462327.php

http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=1150

http://www.jeunespop-asnieres.fr/100-asnieres-100-aeschlimann-0-credibilite-1814

Thierry Le gac:

son site internet :http://www.thierry-legac.fr/

son portrait (par lui même): http://www.thierry-legac.fr/a-propos/

Son micro parti: http://www.reinventons-asnieres.fr/

Vous pouvez aussi le retrouver sur Facebook et Twitter

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